Crevettes, crabes, langoustes, etc., les fruits de mer sont de délicieux mets à déguster toute l’année. Cependant, un risque important plane constamment avec eux : celui d’une intoxication alimentaire. Mal choisis, les fruits de mer peuvent en effet transformer un moment de gourmandise en véritable cauchemar. Découvrez ici quelques astuces clés pour ne plus vous tromper et sélectionner les fruits de mer les plus frais.
S’assurer qu’ils soient vivants à l’achat
La plupart des fruits de mer sont des sources saines de nutriments et de vitamines de tout type. Toutefois, des fruits de mer pas très frais peuvent causer une intoxication et parfois même, conduire aux urgences médicales.
L’un des meilleurs moyens d’être sûr de la fraîcheur des fruits de mer est de vérifier qu’ils sont vivants. Tout traiteur fruit de mer expérimenté conseille d’appliquer cette règle, tout au moins pour le choix des coquillages et des crustacés.
Pour cela, il suffit d’observer les crustacés et de vérifier si leurs yeux et antennes bougent toujours. Avec les coquillages, le fait qu’ils soient bien fermés suffit à attester de leur fraîcheur. L’odeur est également un bon indicateur pour juger les fruits de mer. Ils ont normalement une odeur neutre ou légèrement iodée qui les caractérise.
La fraîcheur des crevettes peut être évaluée à l’aspect visuel. Plus elles sont roses ou rouges, plus leur pêche est récente. En revanche, dès que les crevettes commencent à tirer sur le gris, elles ne sont plus propices à la consommation.
Les carapaces permettent aussi de faire ce constat. Les crevettes fraîches ont une carapace luisante et humide, tandis que les moins fraîches collent entre elles.
Choisir le bon lieu d’achat
Il est désormais possible de se procurer des fruits de mer à divers endroits. Certains commerçants optent ainsi pour la vente crustacés en ligne pour épargner le déplacement à leurs clients. Il s’agit généralement de fruits de mer congelés qui sont expédiés directement au domicile de l’acheteur.
Aussi bien dans les grandes villes que dans les plus petites, les options les plus accessibles demeurent le marché et le poissonnier. Les fruits de mer y sont habituellement frais et de bonne qualité, mais cela n’exclut pas la nécessité d’un contrôle rigoureux.
Il est également possible de se procurer ses fruits de mer directement en grande surface. Le seul bémol est que le vendeur ne peut pas toujours être en mesure de renseigner sur la date et les conditions de pêche.
Vérifier la date de pêche
À défaut de pouvoir directement vérifier l’état des fruits de mer, exploiter leur date de pêche est un moyen astucieux d’en contrôler la fraîcheur. Sur des places de marché conventionnelles, la date de pêche est affichée sur la fiche de salubrité ou sur un tableau.
Dans tous les cas, plus la date de pêche est proche de celle d’achat, mieux c’est. Il convient néanmoins de noter qu’en fonction du produit, la durée limite recommandée entre les deux dates varie.
Les coquillages sont les plus sensibles et ne doivent pas être consommés plus de trois jours après la pêche. Avec les huîtres, cette durée s’étend jusqu’à 10 à 15 jours selon qu’elles sont conservées dans les bonnes conditions.
