On entend tout et son contraire sur le régime végétarien. Tentative de décryptage !

Le régime végétarien est à la mode. Il n’y a rien qu’à voir la floraison de restaurants proposant des menus entièrement végétariens. Par choix, par conviction, ou dans un esprit de « protéger » les animaux, quelles qu’en soient les motivations, de nombreuses personnes optent pour ce type de régime alimentaire. En effet, l’essentiel des nutriments essentiels à la vie peuvent être trouvés dans une alimentation dépourvue de viande, d’oeufs ou de poissons. Mais attention : ces aliments prohibés par les végétariens ou les végétaliens, contiennent aussi des éléments indispensables et introuvables ailleurs, qui font leur spécificité.

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Une étude publiée dans la revue scientifique « Journal of Affective Disorders » s’est attardée sur le sujet, en analysant les personnes qui s’astreignent à un régime uniquement végétal. Pour cela, les chercheurs de l’université de Bristol, au Royaume-Uni, auteurs de l’étude, se sont intéressés à 10 000 hommes adultes, dont 350 végétariens.

Régime végétarien ou vegan ; attention à la dépression et aux carences

Des conclusions édifiantes sur l’humeur

Après analyse, les premiers résultats ont révélé une d’étonnants résultats : de fortes carences en vitamine B12, notamment pour les vegans/végétaliens (50% d’entre eux), et dans une vraie moindre mesure pour les végétariens (7%). Précisons que la vitamine B12 est un élément central dans la régulation de l’humeur, et reste très peu présente dans la nature. On peut toutefois la retrouver en faible quantité dans le lait ou les produits laitiers en général, et dans les œufs. A ce titre, elle est souvent recommandée aux végétaliens, sous forme de complément alimentaire.

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Un autre écueil peut aussi perturber les végétariens et les végétaliens consommant trop de légumineuses et de noix. Ceux-ci font état d’un excès d’oméga-6 et d’un taux bien trop élevé de phyto-œstrogènes. Or, il s’agit là de deux molécules influençant grandement, et de façon néfaste, l’humeur des individus. Cela augmente aussi les risques de dépression.

Aujourd’hui, environ 2% des Américains et 4% des Français se disent végétariens. De plus, 32% de la population française consommerait actuellement moins de viande que deux ans auparavant. Signe d’un changement d’habitudes.